4ème dimanche de l’avent. Dernière étape de mon voyage : l’Egypte. Je me suis arrêté au Caire, la plus grande ville d’Afrique. J’ai fait du tourisme, je suis allé voir les pyramides mais aujourd’hui je veux tenir une promesse faite à un ami : aller rendre visite à sa vieille mère qui habite dans un petit village à quelques kilomètres d’ici. C’est la mère de Mansour, et elle est seule depuis que sa dernière fille, Karima s’est mariée. Mansour est un peu inquiet pour elle mais comme tous ses frères et sœurs, il habite trop loin et ne peut rentrer au pays. |
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J'ai pris un bus plein à craquer qui sautait comme une chèvre sur la route défoncée. Dans le village, on m’indique la maison de la mère de Mansour et on me dit aussi qu’elle est si triste depuis que tous ses enfants sont partis, qu’elle se laisse aller, ne sort plus. La maison sent bon la terre. La vieille femme paraît si heureuse de me voir, elle s’active, m’offre un délicieux sirop de figues, me pose des questions sur son fils, sur sa vie. Pour le repas du soir, elle veut faire une fête, elle veut inviter les voisins, elle tue une oie qui pétille au feu.
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Au milieu de la fête, elle m’avoue qu’elle pensait, il y a encore quelques jours sombrer dans la solitude mais que maintenant elle sait que même dans la tristesse une fenêtre peut s’ouvrir ! Elle va aider sa voisine dont le mari est parti et qui devrait accoucher dans peu de jours… |
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C’est bientôt Noël ! une fête qui est à tous ! un regard, un peu de tendresse, un peu d’amour et la vie revient ! l’espoir est là ! Noël, miracle toujours recommencé ! |
Fin du voyage, retour à Eaubonne